top of page

D'où venaient les victimes ?

entre le 1er septembre 1939 et le 8 mai 1945:

Total :             6 millions de juifs ont été tués.

HISTOIRE
PROJETS
CONTACT
SERVICES
Les Juifs sous la domination allemande :
1939 - 1945
​

Qu'est-ce que la Shoah?

La Shoah - mot hébreu signifiant "catastrophe" - désigne l'extermination systématique des Juifs perpétrée par le régime nazi durant la seconde guerre mondiale de 1941 à 1945.
Près de 6 millions de Juifs (5 700 000 d'après l'estimation du tribunal de Nuremberg) - soit les deux tiers des Juifs d'Europe, hommes, femmes et enfants - furent assassinés durant cette période pour des raisons racistes.
Selon Hitler et les dirigeants nazis, la race juive était une menace pour la pureté du sang allemand et donc pour la préservation de la race aryenne.

 

L'extermination des Juifs fit l'objet d'un programme politique nommé "Endlösung" - la solution finale - appliqué systématiquement en Allemagne et dans tous les pays alliés ou occupés. Le peuple juif avait jusque là subi de nombreuses formes de persécutions (exclusion, ghettos, pogroms); le IIIe Reich mit en place une forme extrême: une entreprise d'annihilation qui avait pour but de faire disparaître à jamais tout un peuple de la surface de la Terre.

 

La connaissance du génocide juif s'appuie sur des sources multiples: pièces officielles et documents d'époque; témoignages de survivants ; aveux circonstanciés d'exécutants devant les tribunaux; correspondance, discours, publications d'époque ou d'après-guerre. Les historiens travaillent depuis un demi-siècle sur des centaines de milliers de pièces d'archives.

 

L'organisation du crime, les méthodes employées, le nombre approximatif des victimes nous sont connus.

Issue d'une famille juive, Hélène Berr, jeune femme, prépare l'agrégation d'anglais. Agrégation qu'elle ne passera jamais puisque les lois antisémites de Vichy le lui interdisent. Elle devient a

lors assistante sociale bénévole à l'Union générale des israélites de France. En 1942, Hélène Berr est à Paris et décide de coucher sur papier sa vie quotidienne et les épreuves qu'elle rencontre, en particulier le port de l'étoile jaune. Elle tiendra ce journal pendant deux ans. En Mars 1944, elle est arrêtée, détenue à Drancy puis déportée à Auschwitz avec ses parents. Hélène Berr meurt à Bergen- Belsen en avril 1945, quelques semaines avant la libération du camp.

Résumé : A partir de 1942, comme elle éprouvait dès le printemps de cette année-là une inquiétude et un pressentiment, elle a commencé à écrire un journal en avril. Elle qui se sentait parfois seule dans le Paris de l’Occupation, nous l’accompagnons jour après jour. Elle fréquentait la Sorbonne où elle prépare un diplôme d’anglais. Tout au long de son journal, elle expliquait comment se passait ces journées, particulières par moment et expliquait ce qu’elle ressentait sur tout ce qu’il se passait autour d’elle et sur le port de l’étoile jaune. Puis à partir du 24 juin, elle va affronter de nombreuses épreuves. Une cassure s’est alors produite dans l’esprit d’Hélène Berr entre la vie tranquille d’étudiante qu’elle menait jusque-là et la vision de son père surveillé comme un criminel dans une cellule crasseuse de la Préfecture de Police.

Issue d'une famille juive, Hélène Berr, jeune femme, prépare l'agrégation d'anglais. Agrégation qu'elle ne passera jamais puisque les lois antisémites de Vichy le lui interdisent. Elle devient a

lors assistante sociale bénévole à l'Union générale des israélites de France. En 1942, Hélène Berr est à Paris et décide de coucher sur papier sa vie quotidienne et les épreuves qu'elle rencontre, en particulier le port de l'étoile jaune. Elle tiendra ce journal pendant deux ans. En Mars 1944, elle est arrêtée, détenue à Drancy puis déportée à Auschwitz avec ses parents. Hélène Berr meurt à Bergen- Belsen en avril 1945, quelques semaines avant la libération du camp.

Résumé du livre : A partir de 1942, comme elle éprouvait dès le printemps de cette année-là une inquiétude et un pressentiment, elle a commencé à écrire un journal en avril. Elle qui se sentait parfois seule dans le Paris de l’Occupation, nous l’accompagnons jour après jour. Elle fréquentait la Sorbonne où elle prépare un diplôme d’anglais. Tout au long de son journal, elle expliquait comment se passait ces journées, particulières par moment et expliquait ce qu’elle ressentait sur tout ce qu’il se passait autour d’elle et sur le port de l’étoile jaune. Puis à partir du 24 juin, elle va affronter de nombreuses épreuves. Une cassure s’est alors produite dans l’esprit d’Hélène Berr entre la vie tranquille d’étudiante qu’elle menait jusque-là et la vision de son père surveillé comme un criminel dans une cellule crasseuse de la Préfecture de Police.

Hélène Berr, écrivain français ( Littérature française),née à Paris en 1921 et décédée à Bergen-Belsen, en Allemagne, en avril 1945.

Régime de vichy dans le génocide Juif :

Le régime de vichy, qui a collaboré avec l’Allemagne nazie depuis 1940 a 1944, a promulgué des lois antisémite et a participé activement a l'arrestation et à la déportation de 75 000 Juifs français.

- 16 et 17 juillet 1942 : Rafle du Vel' d'Hiv à Paris : plus de 13 000 Juifs sont déportés et tués dans les camp nazis.

- 8e ordonnance allemande datée du 29 mai 1942 -publique le 1er juin -, le port de l’étoile.

- Lois antisémites françaises

resistance

La résistance Juif :

Le 6 juin 1944, les forces alliées débarquaient en Normandie, amorçant la reconquête de la France sur l’occupant nazi et leurs supplétifs français de Vichy. Pour les Juifs de France, comme pour bon nombre de Français, la lutte avait commencé dès septembre 1939.

Ainsi, si les Juifs français répondirent massivement à la mobilisation, près de 160 000 Juifs réfugiés sur le sol français s’enrôlèrent dans la légion étrangère, dans l’armée polonaise de France, dans les régiments de volontaires étrangers et dans les régiments étrangers d’infanterie.

Puis, dès la signature de l’armistice, les Juifs de France furent parmi les premiers à répondre à l’appel du général de Gaulle, à rejoindre ou à créer les premiers noyaux de Résistance intérieure.

Leur engagement a été particulièrement varié, à l’image de la diversité des courants qui animaient le judaïsme français d’avant-guerre. Autour du général de Gaulle, dans les bataillons de la France Libre, sous l’étendard bleu et blanc de l’OJC ou dans les rangs de la MOI, ils devinrent des résistants par nécessité, par sens du devoir, et par soif de liberté.

Résistance juive ou résistance des Juifs, se consacrant au sauvetage ou combattant l’oppresseur, ils participèrent avec courage à la libération du territoire français, au grand dam de ceux qui véhiculent le mythe d’une certaine passivité juive.

*Source : le Mémorial de la Shoah

- En 1942 - Interdiction aux Juifs de fréquenter les établissements ouverts au public (cinéma, théâtre, musées, piscines, bibliothèques, cafés, restaurants, parcs et jardins publics, etc.).

Ancre 1

Le Génocide Juif : l'ALLEMAGNE dans cette époque : Un état antisémite :

L'antisémitisme désigne la haine des Juifs. Fondée sur une prétendue supériorité de la race aryenne, l'idéologie nazie place l'antisémitisme au coeur de son programme. La persécution des Juifs devient légale. En Allemagne et dans les pays occupés, les Juifs sont peu a peu exclus de la société, déportés puis assassinés.

- Propagande antisémite contre les Juif

- La nuit de cristal 9-10 novembre 1938

-Humiliation

Débarquement

Débarquement

Le 6 juin 1944 les alliés composés de 12 nationalités différentes décident de lancer l'opération Neptune qui consistent a débarquer en Normandie par 5 plages différentes.

5000 bateaux, 10 000 avions et 155 000 hommes ont été envoyés pour le débarquement.

Cette bataille est déterminante pour la suite de la guerre.

La plage d'Omaha est appelée la plage sanglante, c'est là ou les alliés ont perdu le plus de soldats. Le seul facteur imprévu était la météo.

Les pertes restent importantes : environ 2 500 tués et 9 000 blessés, sans compter 1 millier de disparus dont un certain nombre sera retrouvé les jours suivants.

 

Globalement le débarquement en Normandie à réussi, même si les Alliés avaient initialement prévu de contrôler davantage de terrain le soir du 6 juin…

 

La bataille de Normandie s’annonce longue et difficile, mais les Alliés vont continuer à débarquer des hommes et du matériel en Normandie jusqu’à pouvoir mettre un terme au régime Nazi.

​

Sword Beach

Gold Beach

Omaha Beach

Utah Beach

Juno Beach

Cimetière Américain

Cimetière Américain

Le cimetière Américain se trouve à Colleville sur Mer juste au-dessus de la plage d'Omaha

Sur ce vaste espace de forme rectangulaire de 70 hectares sont alignées 9 387 tombes, surmontées d'une stèle de marbre blanc d'Italie en forme de croix latine, ou d'une étoile de David.

Il y a un mémorial ou on y trouve une statue de bronze de 7 mètres, elle symbolise l'esprit de la jeunesse Américaine s'élevant des flots.. il y aussi le jardin des disparus. Le jardin est bordé d'un long mur en arc de cercle constitué d'une multitude de plaques de pierres sur lesquelles sont inscrits, séparés par des feuilles de laurier, les noms, le grade, l'unité et l'État d'origine des 1557 disparus par ordre alphabétique. Et enfin on y trouve une chapelle avec à l’intérieur des drapeaux français, américains, britanniques et canadien encadrent un autel sur lequel il y a marqué: Je leur donne la vie éternelle et ils ne périront jamais. L'autel est surmonté d'un vitrail orné d'étoiles symbolisant les états composant les États-Unis, ainsi que d'une étoile de David en son centre. Ce cimetière est composé de 307 inconnus ou il y a écrit (Ici repose dans la gloire et l'honneur un compagnon d'armes connus de dieu seul), 4 femmes,  il y la tombe du  Lieutenant Jimmie qui reçu la médaille d'honneur, il y a aussi la tombe de Theodore Roosevelt Junior et il a 147 juifs enterrés et peut-être d'autres mais ils ne voulaient pas le dire ou ne le savaient pas.

 Intérieur de la chapelle du cimetière américain de Colleville-sur-Mer.

Les tombes de soldats juifs américains qui portent l'étoile de David..

Mémorial au cimetière de Colleville-sur-Mer, statue centrale.

Tombe du général Theodore Roosevelt Junior..

Ancre 2

​

Pendant la Shoah, les oppresseurs d’Israël visaient à exterminer le peuple juif. Cependant, des étincelles de courage et de dévouement, pour observer les commandements, s’élevèrent de cette vallée de la mort allemande. Elles mirent en exergue l’héroïsme et la force intérieure du peuple juif, qu’aucun ennemi ne parviendrait à annihiler.

C’est ainsi que les ’hassidim racontent l’allumage des bougies du vénéré Rabbi de Sanz et de ses adeptes dans le camp de travail Miraldorf, à ‘Hanouka 5705.

Les juifs du camp épuisés, physiquement et moralement, ne savaient pas, quand tomberait le premier jour de ‘Hanouka. Ils ne possédaient pas de calendrier et vivaient en dehors de toute réalité. Ils se rendirent chez le Rabbi de Sanz, que son mérite nous protège, qui prit sur le champ, un petit bout de charbon en guise de crayon et un morceau de sac de ciment.

Il commença à noter des chiffres, à calculer d’après ses souvenirs, jusqu’à ce qu’il détermine précisément, quand tomberait le 25 Kislev.

A l’approche de ‘Hanouka, le Rabbi dut travailler dans le hangar à bois. Il profita de cette occasion inespérée, prévue par D.ieu, pour confectionner, avec l’aide de quelques autres juifs, une Ménorah en bois.

Mais comment allaient-ils se procurer de l’huile pour l’allumage ? Ils trouvèrent une solution. De temps à autre, les juifs recevaient de la margarine comme ration alimentaire. Chaque nouvelle parcelle de margarine est un souffle de vie, un supplément essentiel d’énergie pour le corps affaibli. Pendant les jours de ‘Hanouka, elle devenait un souffle de vie et un supplément d’énergie pour l’âme. En la faisant fondre, on recueillait de l’huile pour l’allumage des bougies … De nombreux juifs ont prélevé, avec un dévouement sans pareil, les parcelles de margarine, réservées pour l’allumage.

Comment confectionner des mèches ? Très vite, des fils de haillons, qui entouraient leurs corps, furent effilochés pour préparer des mèches, en l’honneur du commandement.

Le premier soir de ‘Hanouka, les juifs du camp eurent tous le mérite d’allumer les bougies de ‘Hanouka, comme il se doit. Le Rabbi, que son mérite nous protège, fit danser les flammes, en tremblant de sainteté … Un bonheur sublime envahissait tous les cœurs.

Le Rabbi relate : « Les jours suivants, le feu brûla tout le baraquement et un grand incendie fit rage. De suite, ces mécréants vinrent mener leur enquête, pour savoir l’origine de cet incident. Or, celui qui osait allumer un feu dans le camp, était mis à mort sur le champ. D. fit preuve de bonté et nous fûmes tous sauvés de leurs mains. »

Le Rabbi ajouta avec une vive émotion : « Je remercierai D.ieu, jour et nuit et je ne me sentirai jamais quitte de Le louer pour le mérite que j’ai eu d’observer le commandement de l’allumage des bougies de ‘Hanouka, sous le nez de ces impies.

De plus, je suis sorti vivant et indemne de là-bas, en dépit du terrible danger qui me menaçait ! Nous avions, en ce temps-là, un désir ardent, niché au plus profond de nous, d’accomplir, à tout prix, les commandements. C’est pourquoi, des questions comme 'Est-ce que la Loi nous oblige à nous mettre en danger pour obtenir de l’huile ?' ou 'Quel est le statut de cette huile ?' n’effleuraient même pas notre esprit.

Personne ne voulait manquer ce commandement de la publication du miracle. Nous ressentions que chaque moment de notre vie était en soi un prodige et qu’il fallait remercier l’E-ternel. »

MIRACLE DE HANNOUKA 5705

 

« Avant la Shoah, mon père habitait une petite ville à côté de Berlin, son père était chamach (bedeau) à la synagogue, rôle qui lui a été transmis. Dans le cadre de son travail, il devait ranger les tables et les bancs et y poser les gâteaux durant le Kiddouch, faire en sorte que les livres saints soient en bon état et ne manquent pas de pages, mettre à la guéniza les livres saints usés et le reste des fonctions du chamach.

Le matin suivant la Nuit de Cristal, il sortit de la maison terrifié. Les rues étaient remplies de bouts de verre. Des bouts de verre provenant des fenêtres des synagogues et des magasins juifs ayant été incendié et cassé virulemment par des voyous surexcités. De nombreux Juifs ont été tués au cours de cette nuit, des livres de Torah brûlés. La crainte de l’avenir emplit tout le monde. Mon père se tourna ébranlé et examina la destruction de la synagogue qu’il avait tant aimée. Il l’avait arrangé autant qu’il le pouvait. Il prit les Sidourim et les livres brûlés à la guéniza. Sur le chemin, il remarqua de nombreuses feuilles qui volaient dans les rues, des feuilles provenant d’autres synagogues, il les ramassa également et continua son chemin. Les jours suivants il souleva sans cesse des feuilles saintes, les embrassa avec crainte et compassion, et les rassembla dans le sac qu’il tenait dans sa main. Il y avait là des feuilles de prière entachées par les larmes de femmes pieuses et des pages de Guémara sur les dix martyrs, dessous pointés des pages effritées expliquant l’interdit de se mêler au gouvernement. Mon père les ramassa toutes assidûment. Il les enterra et continua à remplir des sacs. Autour de lui des gens tombaient par les tirs des soldats, mais lui, ils ne le touchèrent pas. Plus d’une fois il s’était fait raillé par des voyous, des soldats avaient dirigé vers lui leur baïonnette, mais aucun d’eux ne l’avait réellement touché. Mon père vit toujours sa survie miraculeuse de la guerre comme un mérite pour ses efforts de préserver la sainteté des livres saints et d’éviter leur déshonneur. »

M. Herchel nous regarda et continua. « Lorsqu’une une partie des archives des Allemands a été ouverte au grand public, mon ami Menahem Hermes, un chercheur passionné de l’histoire des juifs en Europe, se rendit là-bas. Nous nous attendions à entendre de lui des choses fascinantes sur la vie de notre peuple. Lorsque Menahem rentra, il débarqua chez moi avec ses valises. Je l’observais et essayais de définir son apparence. Choqué peut-être ? Ou bien secoué ? Surpris également. "Herchel, m’a-t-il dit, où est ton père ?" J’appelais mon père et nous nous assîmes pour l’écouter. Il se tut de longues minutes, prit enfin son courage à deux mains et leva ses yeux vers mon père. "Par quel mérite as-tu été sauvé de la Shoah ?" Mon père raconta de nouveau son histoire, histoire que Menahem, en tant qu’ami d’enfance, avait entendu de nombreuses fois. Menahem le regarda et raconta : "Tu es mentionné dans les archives allemandes."

"Moi ?" Evidemment, mon père fut très étonné. A cette époque il était riche, mais qu’avait-il fait avant la Guerre qui aurait pu entraîner que les nazis s’intéressent à lui ?

"Parmi les documents que j’ai parcouru, est apparu un ordre d’un commandant allemand important, dans lequel est écrit clairement que du fait qu’il y avait un risque que les nations du monde aient de la rancœur envers le peuple allemand d’avoir exterminé un peuple entier (comme les nazis pensaient réussir faire, D.ieu nous en préserve, et grâce à D.ieu leur programme ne s’est pas concrétisé), il a été décidé dans une réunion de la haute direction d’ordonner de laisser en vie un groupe infime de juifs atteints de maladies mentales. Ces juifs-là serviront à les couvrir des accusations d’anéantissement d’un peuple, en disant : regardez les seuls survivants qu’il reste, tout le peuple juif était comme cela, fou. Y avait-il un sens à les laisser en vie ?"

Menahem se tut et prit une grande respiration, mon père et moi le regardions intrigués. Quel rapport y avait-il entre son histoire et nous ?

"Toi, rabbi Menahem, se tourna-t-il vers mon père, tu es mentionné dans cette liste secrète en tant que personne à laisser en vie du fait de sa folie !"

"A ce document étaient jointes des lettres des chefs commandants allemands où il était écrit les noms des juifs fous qu’ils devaient prendre soin à laisser en vie. Et parmi eux, ils t’ont écrit ! Ils ont précisé là-bas que tu te baladais dans les rues et que tu ramassais systématiquement tous les morceaux de papier que tu voyais, et que tu allais même jusqu’à les embrasser ! Ils ont mentionné que tu disposais d’une énorme base de données que tu enterrais ! Ils ont mis l’accent sur le fait qu’il s’agissait d’un homme fou de manière manifeste qui correspondait aux critères requis. Et ainsi la commission t’a reconnu comme fou à préserver, ayant pour fonction d’être une partie du musée vivant du peuple juif." »

M. Herchel se tut, et ni moi ni le directeur ne fûmes surpris des larmes qui se tenaient sans réserve dans le coin de ses yeux.

la vie grâce aux saints 'papiers'

. Torah Box

Ancre 3
bottom of page